Une artiste autoproduite, une compositrice hors-pair, une voix qui emporte l’âme dans ses retranchements les plus secrets. Sundri Feeling incarne la possession consciente d’un destin non-scellé par les héritages douloureux des générations de femmes qui l’ont précédée.

Avec son nouvel album nommé Sundri, elle se propose de rendre hommage aux illustres pionnières qui ont inspiré l’élan de sa trajectoire tant personnelle qu’artistique et ce en partant de son île, sa terre-mère. Se croisent ainsi Anne Mousse, première femme née à la Réunion, Joséphine Baker mais aussi l’esclave affranchie Tiana…divas ou anonymes, ces femmes représentent toutes la force d’âme à laquelle l’artiste a pu s’identifier et qu’elle cherche à transmettre avec ses chansons, véritables manifestes libertaires à la faveur de l’espoir et de l’amour guérisseur. Vibrer au diapason de l’univers, rendre honneur à la beauté de la féminité qui lui est propre, sont les recours de « cette métisse, ambassadrice, conservatrice de l’aura protectrice ». Sa source énergétique ne se tarit jamais. A contrario, elle se renouvelle sans cesse à chaque épreuve, telle un flot bouillonnant se frayant un chemin à travers les obstacles de la vie.

À l’instar d’une alchimiste prodigue, c’est dans le creuset sensible de ses textes qu’elle transforme avec grâce la pesanteur du silence. Ses ramifications généalogiques incertaines deviennent alors des arborescences désirées et en démiurge créatrice, elle édifie son propre mythe, narre d’autres possibles sur les riffs chaloupés de la basse de Mishko M’Ba, réalisateur de l’album Sundri. Notes pop-jazzy et voix suave viennent éclairer la part d’ombre et bercer une émancipation où l’ancrage devient mouvement et le vide plénitude.
« Sundri » s’annonce tel un bouquet de féminité sublimée. Anne Mousse, la grand-mère de tous les réunionnais figure parmi les femmes mises à l’honneur.

Après « Roots », Sundri Feeling présente « Anne Mousse », le deuxième extrait issu de son nouvel album nommé Sundri. Écrit par la chanteuse, co-composé et réalisé par le bassiste international Mishko M’Ba, ce troisième aux couleurs Pop, World et Jazz se révèle tel un bouquet féminin, régénérant, aux notes suaves et bouillonnantes. En attendant la sortie de l’album prévue le 21 janvier prochain, découvrez dès aujourd’hui son nouveau clip.

Un manifeste libertaire et hommage aux femmes
Avec ce nouveau disque aux textes en créole, français et anglais, Sundri honore les illustres pionnières qui ont inspiré l’élan de sa trajectoire tant personnelle qu’artistique et ce en partant de son île, sa terre-mère. Se croisent ainsi Anne Mousse, première femme née à la Réunion, Joséphine Baker avec le morceau Brown Star au style Pop Jazz, mais aussi l’esclave affranchie, Tiana. Divas ou anonymes, ces femmes représentent toute la force d’âme à laquelle l’artiste a pu s’identifier et qu’elle cherche à transmettre avec ses chansons.

Musique et clip spécial pour la « négresse créole »
Pour cette grande dame, la chanteuse a souhaité collaborer avec le talentueux bassiste Mishko M’Ba, qui a composé la musique. Une belle chanson jazzy relevée au kayanmb mélangée à des accents lyriques. Le clip a été réalisé par Brice Robert (Talent La Kour 2021-22 avec CinéKour) au sein du musée de Villèle, ancienne demeure de Mme Desbassins ; cette femme qui cristallise les souffrances de l’esclavagisme à La Réunion. « Chanter pour Anne Mousse dans ce décor afin de faire entendre son histoire, c’est tout un symbole, une façon de rétablir un équilibre pour – la négresse créole grand-mère de la bourgeoisie créole – », comme le chante Sundri.

Sur scène

Retrouvez la basse reconnaissable de Mishko M’Ba (Ray Charles, Dee Dee Bridgewater, Paco Sery, Johnny Halliday), et les envolées du pianiste Jérôme Vaccari (direction du Jazz Club Réunion), qui accompagnent la voix riche en nuances de Sundri. L’éclectique Frank Paco (Queen, Bono, Angélique Kidjo, Johnny Clegg) rejoint enfin le Quartet à la batterie.
En 2019, l’Afrique du Sud, les Canaries et le Mozambique leur ouvrent la scène avec l’album et spectacle “Dancing Souls”.
Leur sélection pour un showcase à Seoul Music Week 2017 les a mis en route pour 2 tournées en Corée du Sud en 2017, puis 2018.
A la Réunion, depuis 2016, le groupe est régulièrement sur les théâtres et scènes régionales pour des concerts, résidences et accompagnements professionnels : Cité des Arts, Léspas Leconte de Lisle, Stella Matutina, La Cité du Volcan, Total Jazz.
Le précédent album “Dancing souls” (2018) a été réalisé par le bassiste international Sylvin Marc (Nina Simone, Chris Rea, Michel Jonasz). En 2015, le 1er album “Accords” avait déjà reçu 2 nominations aux USA (IAMA) et à la Réunion (Voix de l’Océan Indien), leur donnant une présence médiatique régulière.

Découvrez son dernier clip “Anne Mousse” : https://youtu.be/_K3og2K_36s