Apprendre le détachement
Savoir prendre ses distances. Ne pas s’attacher au risque de souffrir. Le détachement, un mot qui revient souvent dans les échanges spirituels. Ne pas s’attacher, ne pas s’accrocher, accepter ce qui est et savoir laisser partir quand cela se présente car tout est éphémère, c’est le cycle même de la vie, sinon nous serions dans la résistance, le rejet, contre-nature.
Cependant, il y a un juste équilibre à trouver.
Le détachement est tel, qu’il rime parfois avec “peur de” souffrir. Quelle est la raison du détachement : d’un côté est-ce une fuite (consciente ou non) ou de l’autre une acceptation.
Le détachement doit se faire en toute conscience de soi, de ses conditionnements, de ses refoulements, de ses projections… Cela ne veut pas dire se couper du monde, mais vivre avec le monde qui nous entoure en acceptant ses aléas, ses fluctuations. Ne pas avoir peur de lier des liens profonds, mais ne pas avoir peur non plus de leur fin.
« Apprendre le détachement est l’une des choses les plus difficiles qui soit.
- Nous résistons au détachement parce que nous avons peur de perdre l’objet de notre convoitise.
- Nous voulons que les choses se passent à notre façon, que les autres agissent comme nous le voudrions, que notre vie se déroule comme nous l’avions planifiée.
- Ainsi, chaque fois que nous résistons, nous souffrons un peu plus.
- Apprendre à se détacher des résultats de nos efforts, du dénouement de nos attentes, des réponses de l’autre à nos demandes est un grand exercice de confiance en soi et envers la Vie, d’ouverture du cœur et d’acceptation.
- Le détachement, ce n’est pas s’éloigner des autres pour ne pas devoir souffrir de l’attachement.
- Ce n’est pas non plus être indifférent aux résultats liés à nos attentes.
- C’est plutôt rester ouvert à ce qui arrivera, peu importe les résultats. Et y répondre avec générosité.
- C’est accepter de composer avec ce que la Vie met sur notre chemin, quelques soient les évènements.
- C’est faire les efforts nécessaires pour obtenir les fruits d’un projet, mais c’est aussi accepter que les résultats puissent être différents de nos attentes.
- C’est aimer l’autre tout en reconnaissant que ce dernier puisse aimer de manière différente que ce que nous souhaiterions.
- C’est s’aimer soi ainsi que nos imperfections, tout en sachant qu’on ne peut rien améliorer si on ne les reconnait pas.
- C’est vivre en faisant de son mieux, en donnant son maximum, tout en sachant que parfois nous aurons du succès, et parfois non; parfois nous serons reconnus et parfois non; parfois nous serons aimés, et parfois non.
- Le détachement, c’est notre détermination à être libre, c’est par conséquent un puissant anti-stress !
Et il est surtout porteur d’une grande paix intérieure »
Gilles Richard
Pierre Marchal
Après avoir exercé onze ans comme journaliste au Quotidien de la Réunion, fondateur de l’agence photographique MozaikImages regroupant 95 auteurs dans l’océan Indien mais aussi au Japon et en Australie, Pierre Marchal a opté en 2005 pour une activité free-lance lui permettant de se consacrer à son sujet de prédilection : l’être humain. Anakaopress est née. Aujourd’hui à la tête du magazine de sport Gadiamb et de Paradise Island, Grenadine est un nouveau challenge. Tél : 0692 65 79 95 Mail ; marchal@anakaopress.com
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